I CHING – YI JING
Le livre des changements
Définition
Le Livre des changements (Yi jing) est un corpus de divination de la Chine antique. La base de son système divinatoire repose sur les célèbres huit trigrammes. Chacun étant composé d’une combinaison de trois lignes superposées soit continues, soit discontinues. La combinaison de deux trigrammes donne donc des hexagrammes dont les possibilités combinatoires donnent soixante-quatre variantes.
Les trigrammes ont une correspondance avec les symboles cosmologiques (Terre, Ciel, Eau, Feu, etc.) et les éléments de base de l’Univers. Ces valeurs ne sont pas considérées comme fixes et autonomes, mais comme interdépendantes et résultant ainsi l’une de l’autre. Les huit trigrammes ci-contre, ayant chacun leur chiffre, sont disposés en octogone et forment une rose des vents à huit directions.



Evolution
Le Yi jing occupe une place fondamentale dans l’histoire de la pensée chinoise. Il peut être considéré comme un traité unique en son genre. Leur finalité est de décrire les états du monde et leurs évolutions. Il a également fait l’objet de nombreuses relectures durant les différentes phases de l’histoire chinoise, qui renouvellent son interprétation.
Ces commentaires ajoutent de nouvelles strates au texte de base. Il en résulte un glissement du sens de l’ouvrage, sur ses bases divinatoires, réinterprété dans un sens plus naturaliste, cosmologique et philosophique.
C’est à cette période qu’émergent des concepts marquants de la pensée chinoise. En premier lieu les principes alternants et complémentaires Yin et Yang 陰陽, puis le Qi 氣, « souffle », qui circule partout et anime l’univers. Et enfin les « Cinq Phases », wuxing 五行 qui se succèdent de façon cyclique.
Correlation
Dans les années 1950, des biologistes ont déchiffré le code génétique et ont remarqué que les codons de l’ADN et les hexagrammes du I Ching ont des structures binaires identiques.
Notre code génétique est semblable aux trigrammes inférieur et supérieur des hexagrammes. Il existe 64 codons dans notre code génétique, tout comme il existe 64 hexagrammes dans le I Ching.
Ces derniers portent le nom de « portes » dans le schéma corporel. Ils sont utilisés en design humain pour comprendre les thématiques et ainsi fournir des informations sur les caractéristiques qui nous composent.



